Le bois de Sharewood, matali crasset, bois de Montrosiès, Nègrepelisse
**Un rucher et une plateforme pédagogiques et coopératifs dans le bois de Montrosiès situé au cœur de Nègrepelisse.
La cuisine a invité en 2011 matali crasset à imaginer un projet d’aménagement pour le bois de Montrosiès. En relation avec la mairie de Nègrepelisse et La cuisine, la designer matali crasset a développé une réflexion où la forêt devient vecteur de micro-utopies, lieu de débats portant sur la notion de propriété mais aussi celle des relations entre l’intérêt individuel et l’intérêt collectif. Le projet prend la forme d’un rucher pédagogique et coopératif, ainsi que d’une plateforme, support d’échanges et de rencontres.
L’association Pollen, partie intégrante du projet de matali crasset, a mis en place les ruches et l’animation citoyenne du rucher. Elle compte aujourd’hui plus de 100 bénévoles qui font vivre l’utopie imaginée par la designer et les apiculteurs de Nègrepelisse.
Le bois est en accès libre pour tous les promeneurs. L’association Pollen vous y propose également un parcours pédagogique sur la vie des abeilles, mis en forme par Civic City et Ruedi Baur, le long du sentier.
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**** le bois de sharewood - Le projet
matali crasset
Le bois de Sharewood
Un projet de plateforme et de ruches pour Nègrepelisse
Ce projet pour la commune de Nègrepelisse est au cœur de mes réflexions actuelles. J’entrevois de plus en plus ce métier, à travers les projets que je mène, comme celui d’un accoucheur, d’un maïeuticien.
Il s’agit de moins en moins de mettre en forme de la matière – de l’esthétique - mais plutôt de faire émerger, de fédérer, d’organiser, autour d’intentions et des valeurs communes, des liens et des réseaux de compétences, de connivence, de socialité. La majorité des projets sur lesquels je travaille actuellement mettent en évidence cette dimension de travail collectif et collaboratif.
L’exposition à la médiathèque de Nègrepelisse a pour objet de présenter le projet autour du bois : un rucher collectif et pédagogique, espace dans lesquels les habitants seront partie prenante, et une plateforme d’échange autour de rites et de pratiques à inventer.
“L’enjeu est de constituer ensemble la ruche et aussi de donner une structure pour que le projet perdure avec un état d’esprit d’échange. Le projet propose donc aussi de créer des rituels, des échanges autour du miel tout au long de l’année.
Pour matérialiser ces rituels et requalifier la forêt, je propose d’installer une plateforme au cœur même de la forêt. Un point de rencontre situé dans une clairière à quelques pas des ruches pour garder leur tranquillité.
Cette plateforme a la particularité de ressembler à 2 brins de pin tombés au sol qui forment face à face deux parenthèses accueillant bancs et tables. Cette plateforme doit pouvoir accueillir les rituels de dégustations, des rassemblements amicaux ou encore des visites des scolaires.
Après la visite de la ruche , cet espace permet d’expliquer son fonctionnement. On peut prévoir un petit kit de panneaux qui viennent s’accrocher tout autour de la structure, support pédagogique pour expliquer le rôle de l’abeille pour la biodiversité…
Cette plateforme doit pouvoir accueillir également un petit marché de graines de plantes mellifères pour que les voisins qui se sont impliqués dans le projet puissent venir les choisir.
Une fois que la structure existe, elle est un support pour aider à implanter une programmation de rencontres au cours de l’année, en fonction des saisons…”
matali crasset